Pourquoi investir dans un CELI: un atout pour votre avenir financier
Claude Gélinas
26 mai 2025
En 2025, j’ai 54 ans et je cherche à savoir si c’est avantageux d’investir dans un CELI alors je vous partage l’information afin que vous puissiez, vous aussi, faire des choix éclairés.
À 54 ans, un Canadien qui n’a jamais cotisé à un Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) dispose d’une opportunité financière exceptionnelle pour sécuriser son avenir tout en profitant d’une flexibilité unique. Introduit en 2009, le CELI permet d’investir et de faire croître son argent à l’abri de l’impôt, que ce soit pour des projets à court terme, comme un voyage, ou des objectifs à long terme, comme la retraite.
Pour une personne de 54 ans, qui peut avoir accumulé jusqu’à 102 000 $ de droits de cotisation en 2025, le CELI représente une stratégie puissante pour maximiser ses économies, surtout à une étape de la vie où la planification financière devient cruciale.
Contrairement à un REER, où les retraits sont imposables, le CELI offre une liberté inégalée : vous pouvez retirer des fonds à tout moment, sans pénalité ni impact fiscal, ce qui est idéal pour répondre à des besoins imprévus ou financer des projets personnels.
À 54 ans, avec une retraite potentielle dans 5 à 15 ans, le CELI permet de diversifier ses placements — des comptes d’épargne sécuritaires aux fonds négociés en bourse (FNB) à fort potentiel de croissance — tout en protégeant ses gains de l’impôt.
En investissant dès maintenant, un Canadien de cet âge peut non seulement rattraper le temps perdu mais aussi bâtir un coussin financier robuste pour la prochaine phase de sa vie.
De plus, le CELI s’intègre parfaitement à une stratégie de planification successorale. En cas de décès, les fonds peuvent être transférés à un conjoint ou à un bénéficiaire sans complications fiscales, offrant une tranquillité d’esprit.
Avec des droits de cotisation élevés et une flexibilité inégalée, commencer à investir dans un CELI à 54 ans est une décision judicieuse pour optimiser ses finances, réduire son fardeau fiscal et préparer un avenir confortable.
1. Combien pouvez-vous placer dans un CELI aujourd’hui?
Le CELI est disponible aux résidents canadiens âgés de 19 ans ou plus depuis 2009. Puisque vous avez 54 ans en 2025, vous êtes admissible à accumuler des droits de cotisation depuis l’introduction du programme en 2009, soit à partir de vos 38 ans. Voici comment calculer vos droits de cotisation :
Limites annuelles du CELI (2009 à 2025):
2009-2012: 5 000 $ par année (4 ans × 5 000 = 20000)
2013-2014: 5 500 $ par année (2 ans × 5 500 =11000)
2015: 10 000 $ (1 an = 10000)
2016-2018: 5 500 $ par année (3 ans × 5 500 = 16500)
2019-2020: 6 000 $ par année (2 ans × 6 000 =12000)
2021-2022: 6 000 $ par année (2 ans × 6 000 =12000)
2023: 6 500 $ (1 an = 6500)
2024: 7 000 $ (1 an = 7000)
2025: 7 000 $ (1 an = 7000, basé sur l’indexation prévue et les annonces récentes)
Ainsi, en 2025, vous pouvez cotiser jusqu’à 102 000 $ dans un ou plusieurs CELI, à condition de ne jamais avoir cotisé auparavant. Ce montant représente l’ensemble de vos droits de cotisation accumulés depuis 2009.
Points importants:
Vous pouvez répartir cette somme dans plusieurs CELI (ex.: auprès de différentes institutions financières), mais le total des cotisations ne doit pas dépasser 102 000 $.
Les retraits effectués (comme une somme de 200 $, par exemple) augmentent vos droits de cotisation l’année suivante. Par exemple, si vous retirez 200 $ en 2025, vous pourrez cotiser 102 000 + 200 + la nouvelle limite de 2026 en 2026.
Tout montant cotisé au-delà de 102 000 $ en 2025 entraînera une pénalité de 1 % par mois sur l’excédent, imposée par l’Agence du revenu du Canada (ARC).
Pour confirmer votre espace de cotisation exact, vous pouvez vérifier votre compte en ligne sur le site de l’ARC (Mon dossier) ou appeler l’ARC au 1-800-959-8281, surtout si vous avez des doutes sur d’éventuelles cotisations passées.
2. Quelle est la meilleure stratégie pour optimiser votre CELI?
La meilleure stratégie dépend de vos objectifs financiers, de votre horizon de placement, de votre tolérance au risque, et de votre situation financière globale. Voici des recommandations détaillées pour maximiser l’utilisation de vos 102 000 $ dans un CELI:
Étape 1: Définir vos objectifs
À 54 ans, vos objectifs pour le CELI pourraient inclure:
Épargne à court terme: Pour des projets dans les 1 à 5 ans (ex. : voyage, achat d’une voiture, mise de fonds pour une propriété).
Épargne à long terme: Pour la retraite (dans 5 à 15 ans) ou pour transmettre un héritage.
Flexibilité financière: Le CELI permet des retraits sans pénalité fiscale, ce qui le rend idéal pour des besoins imprévus.
Puisque vous mentionnez retirer des sommes comme 200 $ occasionnellement, il semble que vous valorisez la liquidité et la flexibilité. Voici comment structurer votre stratégie:
Étape 2: Choisir le type de placements dans votre CELI
Le CELI peut contenir divers types de placements (comptes d’épargne, CPG, fonds communs, actions, obligations, FNB). Voici des options adaptées à la situation présentement examinée:
Pour la liquidité et la sécurité (court terme, faible risque):
Compte d’épargne à intérêt élevé (CELI): Offre un accès immédiat aux fonds avec un rendement modeste (ex.: 2 à 4 % en 2025, selon les institutions comme EQ Bank ou Tangerine). Idéal pour une portion de vos fonds (ex. : 10 000 à 20 000 $) si vous prévoyez des retraits fréquents comme 200 $.
Certificats de placement garanti (CPG) à court terme: Des CPG de 1 à 3 ans offrent un rendement garanti (ex.: 3 à 5 %) tout en restant relativement liquides. Choisissez des CPG rachetables pour plus de flexibilité.
Fonds du marché monétaire: Ces fonds investissent dans des titres à court terme et sont très stables, avec un rendement légèrement supérieur aux comptes d’épargne.
Pour la croissance à moyen et long terme (risque modéré à élevé):
Fonds négociés en bourse (FNB): Les FNB à faible coût (ex. : Vanguard, iShares) offrent une diversification et un bon potentiel de croissance. Par exemple:
FNB d’actions mondiales (ex.: VEQT, XEQT) pour une croissance à long terme (rendement historique de 6 à 8 % par an, mais avec volatilité).
FNB d’obligations (ex.: VAB, ZAG) pour plus de stabilité (rendement de 3 à 5 %).
Une répartition équilibrée (ex.: 60 % actions, 40 % obligations) convient à un horizon de 5 à 10 ans.
Actions individuelles: Si vous avez de l’expérience en investissement, vous pouvez inclure des actions de sociétés solides (ex. : banques canadiennes, entreprises technologiques). Cependant, limitez cette portion (ex. : 10 à 20 %) pour réduire le risque.
Fonds communs de placement: Moins recommandés en raison des frais de gestion élevés (souvent 1 à 2 %), mais peuvent convenir si vous préférez une gestion active.
Pour la retraite (horizon de 10 ans ou plus):
Une stratégie axée sur la croissance modérée est idéale à 54 ans. Par exemple, un portefeuille diversifié de FNB (70 % actions, 30 % obligations) pourrait générer un rendement annuel moyen de 5 à 7 % sur 10 ans, tout en limitant la volatilité.
Envisagez des FNB de dividendes (ex.: VDY, ZDV) pour générer un revenu passif à l’approche de la retraite, avec des rendements de 3 à 4 % en dividendes plus une croissance du capital.
Étape 3: Répartir vos 102 000 $
Voici une suggestion de répartition pour équilibrer liquidité, sécurité et croissance:
20 % (20 400 $): Compte d’épargne CELI ou CPG rachetables pour la liquidité et les retraits occasionnels (ex. : 200 $).
30 % (30 600 $): FNB d’obligations ou CPG à moyen terme pour la stabilité et un rendement garanti.
50 % (51 000 $): FNB d’actions (mixtes ou axés sur la croissance) pour maximiser la croissance à long terme.
Cette répartition peut être ajustée selon votre tolérance au risque:
Banques traditionnelles (RBC, TD, BMO, etc.): Offrent des comptes CELI avec des options comme des CPG, des fonds communs ou des plateformes d’investissement (ex. : RBC Direct Investing). Les frais peuvent être plus élevés.
Banques en ligne (EQ Bank, Tangerine): Idéales pour les comptes d’épargne à intérêt élevé avec des frais nuls.
Courtiers à escompte (Wealthsimple, Questwealth, BMO Investisseur en ligne): Parfaits pour investir dans des FNB ou des actions avec des frais réduits. Wealthsimple, par exemple, offre une gestion automatisée (robo-conseiller) à faible coût (0,5 % par an).
Conseillers financiers: Si vous préférez une gestion professionnelle, un conseiller peut créer un portefeuille personnalisé, mais les frais (1 à 2 %) réduisent les rendements.
Recommandation : Envisagez une combinaison d’un compte CELI chez une banque en ligne pour la liquidité (ex. : EQ Bank) et un compte chez un courtier comme Wealthsimple ou Questwealth pour les investissements à long terme.
Étape 5: Optimiser les cotisations et les retraits
Cotisez progressivement: Si vous ne pouvez pas investir 102 000 $ immédiatement, commencez par une somme plus petite (ex. : 20 000 $) et ajoutez des cotisations mensuelles ou annuelles. Par exemple, 2 000 $ par mois pendant 5 ans couvrira une grande partie de vos droits.
Planifiez les retraits: Comme mentionné dans votre question précédente, vous pouvez retirer des montants comme 200 $ sans impôt ni pénalité. Cependant, attendez l’année suivante pour recotiser ce montant afin de ne pas dépasser vos droits.
Maximisez les rendements libres d’impôt: Puisque les gains dans un CELI sont exempts d’impôt, privilégiez des placements à fort potentiel de croissance (FNB, actions) par rapport à un REER, où les retraits sont imposables.
Étape 6: Considérations spécifiques à votre âge
Horizon de placement: À 54 ans, vous pourriez envisager la retraite dans 5 à 15 ans. Une stratégie équilibrée (croissance + stabilité) est généralement recommandée pour protéger votre capital tout en le faisant croître.
Autres comptes: Si vous avez un REER ou un compte non enregistré, comparez les avantages fiscaux. Le CELI est plus flexible que le REER (retraits non imposables) et plus avantageux que les comptes non enregistrés (gains imposables).
Planification successorale: En cas de décès, le CELI peut être transféré à un conjoint ou partenaire sans impact fiscal, ou à un bénéficiaire désigné, ce qui en fait un outil efficace pour transmettre un héritage.
3. Exemple de stratégie concrète
Supposons que vous ayez 50 000 $ à investir en 2025, avec un objectif mixte (retraite dans 10 ans + liquidité pour des besoins ponctuels) et une tolérance au risque modérée. Voici un plan:
Ouvrir deux CELI:
CELI d’épargne (EQ Bank): 10 000 $ dans un compte à intérêt élevé (3,5 %). Permet des retraits comme 200 $ sans frais.
CELI d’investissement (Wealthsimple): 40 000 $ dans un portefeuille géré (robo-conseiller) avec 60 % FNB d’actions (VEQT) et 40 % FNB d’obligations (VAB).
Rendement attendu:
Épargne: 10 000 ×3,5× 3,5 % = 350× 3,5 % = 350 par an.
Total: ~2 350 $ de gains annuels, tous libres d’impôt.
Cotisations futures:
Ajoutez 2 000 $ par mois à votre CELI d’investissement pour utiliser vos droits restants (52 000 $) sur 2 à 3 ans.
En 2026, si vous retirez 5 000 $, vos droits augmenteront de 5 000 +lalimitede2026(probablement7000+ la limite de 2026 (probablement 7 000+ la limite de 2026 (probablement 7 000).
Suivi:
Réévaluez votre portefeuille annuellement pour ajuster la répartition (ex.: réduire les actions à l’approche de la retraite).
Consultez un planificateur financier pour intégrer le CELI à votre plan global (REER, dettes, revenus de retraite).
4. Conseils supplémentaires
Évitez les erreurs fréquentes: Ne dépassez pas vos droits de cotisation (vérifiez via l’ARC). Évitez de retirer et recotiser la même année, car cela peut entraîner une cotisation excédentaire.
Consultez un professionnel: Un planificateur financier peut optimiser votre stratégie, surtout si vous avez d’autres actifs (ex. : REER, maison, entreprise).
Automatisez vos cotisations: Configurez des transferts automatiques pour investir régulièrement et profiter de l’effet de la capitalisation.
Comparez les frais: Les FNB et les courtiers à escompte sont généralement plus économiques que les fonds communs ou les conseillers traditionnels.
En résumé
Vous pouvez cotiser jusqu’à 102 000 $ dans un ou plusieurs CELI en 2025. La meilleure stratégie dépend de vos objectifs, mais une approche équilibrée pourrait inclure:
20 % en compte d’épargne ou CPG pour la liquidité.
30 % en obligations ou CPG pour la stabilité.
50 % en FNB d’actions pour la croissance. Ouvrez un CELI chez une banque en ligne (ex.: EQ Bank) pour l’épargne et un courtier à escompte (ex.: Wealthsimple) pour les investissements. Cotisez progressivement, planifiez vos retraits et consultez un planificateur financier pour une stratégie personnalisée.
À 54 ans, par exemple, un Canadien peut investir jusqu’à 102 000 $ dans un CELI, libre d’impôt, pour la retraite ou des projets, avec flexibilité et avantages successoraux.
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