Dérives des acteurs mondialistes: critique de l’ONU, de l’OMS et de l’ACIA

Depuis plusieurs années, les institutions mondialistes telles que l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et, plus localement, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) font face à des accusations croissantes de dérives qui mettent en lumière des dysfonctionnements profonds dans leur gouvernance, leur financement, leur impartialité et leur capacité réelle d’action.

L’odieuse intention de tuer les autruches de la « Universal Ostrich Farm« , en Colombie-Britannique m’apparaît être une de ces dérives illogiques, contre-productives, mortifères et… inhumaines.

Plus globalement, ces (bien trop nombreuses) dérives appellent à un regard critique particulièrement vigilant, notamment dans un contexte où ces organisations s’imposent comme des acteurs clés de la gestion globale des crises sanitaires, alimentaires et politiques.

Même si ces organisations, à maints égards, demeurent gouvernées et opérées par des non-élus (non-transparents, pour des pans entiers de leurs « actions ») qui s’avèrent être non-redevables, envers les peuples qui paient leurs luxueuses (voire scandaleuses) compensations.

Politisation, bureaucratie et paralysie à l’ONU

L’ONU, malgré un budget annuel de 3,4 milliards de dollars pour son fonctionnement et 9 milliards pour ses opérations de maintien de la paix, est fréquemment critiquée pour son incapacité à remplir pleinement ses missions de maintien de la paix et de défense des droits humains.

Depuis la fin des années 2010 et notamment avec l’intensification des conflits à Gaza et en Ukraine, le Conseil de sécurité de l’ONU est perçu comme de plus en plus paralysé par le jeu des vetos des membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni).

Cette situation installe un statu quo politique où les rivalités géopolitiques priment sur la protection des populations civiles.

Les critiques dénoncent également une bureaucratie lourde et un lobbying intense exercé par des États du Sud, limitant ainsi l’efficacité et l’impartialité des agences onusiennes. Le directeur général António Guterres lui-même est souvent vu comme un simple porte-voix, sans réel pouvoir d’action face aux divisions internes. L’exemple emblématique est celui de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens, pointée du doigt pour un manque de neutralité, avec certains de ses employés suspectés d’implication dans des violences.

Sur le plan humanitaire, l’ONU fait régulièrement l’objet de reproches pour son incapacité à mettre en œuvre des plans d’urgence efficaces face à la faim qui se généralise.

Selon le Rapport Mondial sur les Crises Alimentaires 2024, près de 282 millions de personnes dans 59 pays souffrent de malnutrition aiguë, soit une hausse de 24 millions en un an, notamment aggravée par des conflits ignorés ou mal gérés à Gaza et au Soudan.

Malgré ces chiffres alarmants, les appels du Secrétaire général à augmenter les financements se heurtent souvent à des intérêts divergents, provoquant un retard dramatique dans l’aide.

OMS: un virage vers la dépendance financière et la dilution des priorités sanitaires

L’Organisation mondiale de la santé, créée pour coordonner la lutte sanitaire internationale, a vu son rôle profondément transformé par son modèle financier et politique.

Depuis les années 2000, l’OMS dépend largement des contributions volontaires de puissances comme les États-Unis et la Chine, ainsi que de fondations privées, au détriment des contributions obligatoires des États membres, qui ne représentent plus qu’un quart du budget total. Ce financement « à la carte » crée une forte dépendance vis-à-vis d’intérêts privés et étatiques particuliers, influençant ainsi les priorités de santé publique.

Pendant la pandémie de Covid-19, cette dépendance s’est traduite par des critiques sévères, notamment sur la transparence, la gestion de la communication et les recommandations incohérentes dans certains cas.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général mondialiste et pro-médico-pharmaceuphile, a plusieurs fois dénoncé ce qu’il qualifiait de politisation des interventions, tandis que l’OMS s’est retrouvée tiraillée entre besoins sanitaires globaux et pressions géopolitiques.

Du reste, l’obsession de l’OMS pour des injections géniques hautement expérimentales (et qui n’était pas du tout « sûres et efficaces », en particulier pour des segments vulnérables des populations), lui enlève toute crédibilité pour défendre la santé tant sa priorité est l’enrichissement via « big pharma ».

Cette situation pose la question d’une perte de neutralité, de légitimité, de redevabilité et d’efficacité dans la mission sanitaire planétaire.

ACIA: entre plaintes des consommateurs et transparence insuffisante

Plus spécifiquement au Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments est également sous le feu des critiques.

En moyenne, elle reçoit annuellement plus de 2 000 plaintes de consommateurs concernant la salubrité des aliments. Ces signalements soulignent des cas de contamination, de fraudes et de gestion inadéquate des rappels alimentaires, suscitant des inquiétudes sur la rigueur de ses inspections et la transparence de ses communications.

L’ACIA doit gérer à la fois un mandat de contrôle et une pression politique pour faciliter le commerce, ce qui peut générer des conflits d’intérêts.

Cette dualité montre une tendance récurrente dans les institutions mondialistes: une fonction de régulation sacrifiée au profit d’enjeux économiques et diplomatiques. Cela fragilise la confiance publique alors que la sécurité alimentaire est un enjeu fondamental.

Une gouvernance mondialiste à réformer d’urgence

Les critiques convergent vers une même conclusion: ces institutions, malgré leur utilité fondamentale, présentent des défaillances structurelles majeures qui entravent leur mission.

Le modèle de financement biaisé, la politisation excessive, l’incapacité à intervenir efficacement dans les crises majeures, ainsi que le manque de transparence alimentent un doute profond sur la capacité réelle de ces organismes à servir l’intérêt général mondial.

Leurs dérives illustrent également une déconnexion préoccupante entre les discours humanitaires ou sanitaires et les réalités géopolitiques et économiques sous-jacentes, mettant en lumière une gouvernance mondialiste dominée par des intérêts nationaux et privés au détriment des populations les plus vulnérables.

Ce qui doit être fait

Face à ces enjeux, il est impératif que les États membres, la société civile et les acteurs internationaux exigent une profonde réforme de ces institutions mondialistes.

Cela comprend une refonte du mode de fonctionnement pour assurer une forme de représentation digne de ce titre, une plus grande transparence et un contrôle démocratique renforcé des missions humanitaires et sanitaires, ainsi que la mise en place de mécanismes efficaces pour garantir une neutralité et une impartialité irréprochables.

Sans ces réformes, les dérives de l’ONU, de l’OMS et de l’ACIA risquent de perdurer, alimentant crises humanitaires, sanitaires et sociales dans un monde où les besoins sont pourtant plus urgents que jamais.

Au moment de publier ceci, les autruches continuent d’être menacées par l’ACIA.

Claude Gélinas

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