
Alors que le Québec s’engage résolument vers la transition énergétique avec le déploiement massif d’éoliennes, un risque environnemental majeur, souvent occulté est en train de prendre de l’ampleur à savoir la dispersion par les éoliennes de micro-plastiques et de nano-plastiques provenant des pales mêmes des turbines.
Ces petits fragments de plastiques qui se détachent graduellement de la surface des pales exposées aux intempéries pourraient, à terme, contaminer durablement les sols avoisinants, notamment les terres agricoles.
Combien de Québécois sont conscients de cette pollution insidieuse?
Les pales d’éoliennes sont majoritairement fabriquées à partir de composites de fibres de verre ou de carbone imprégnées de résines synthétiques, des matériaux plastiques robustes mais susceptibles, sous l’effet constant du vent, des changements de température, des précipitations et des rayons UV, de libérer de minuscules particules plastiques.
Ces particules invisibles à l’œil nu, en l’occurrence les micro-plastiques et les nano-plastiques, sont aéro-projetées dans l’environnement lorsque l’érosion ou des microfissures apparaissent sur les pales, au fil des ans.
Plusieurs études récentes à l’échelle internationale ont identifié ce mécanisme de pollution plastique lié aux éoliennes, un phénomène jusque-là peu considéré dans les bilans environnementaux des projets éoliens.
Les zones rurales et agricoles, où s’implantent souvent les parcs éoliens, deviennent ainsi involontairement des réceptacles de cette pollution émergente.
Les terres agricoles situées à proximité des parcs éoliens, au Québec, pourraient subir les effets de cette contamination par les plastiques aéroportés.
Les micro- et nano-plastiques s’accumulent dans le sol, altérant sa structure, sa fertilité et la santé des organismes vivants essentiels à sa productivité — comme les micro-organismes, les vers de terre, et les champignons symbiotiques.
Ces particules peuvent aussi agir comme vecteurs de polluants chimiques, accentuant la pollution des sols et des nappes phréatiques.
À moyen et long terme, cette dispersion continue pourrait compromettre la qualité des sols québécois, fragiliser la production agricole locale et poser un sérieux défi pour la sécurité alimentaire dans les régions rurales.
L’utilisation d’engrais, les activités mécaniques dans les champs et même le ruissellement des eaux pourraient faciliter la propagation de ces plastiques sur des surfaces plus vastes que les abords immédiats des éoliennes.
Il m’apparaît urgent que cette problématique soit reconnue et intégrée dans la planification et la gestion des parcs éoliens au Québec.
Les autorités environnementales, Hydro-Québec et les acteurs de l’industrie doivent mener des études approfondies pour quantifier la dispersion de micro-plastiques et étudier les impacts réels sur les sols agricoles.
D’ailleurs, pourquoi Hydro-Québec ne le fait-elle pas déjà?
Des efforts concrets d’innovation technique sont également nécessaires pour développer des matériaux de pales plus durables, moins sujets à la fragmentation plastique ou encore, des techniques de maintenance préventive permettant d’endiguer ce phénomène.
Par ailleurs, des mesures de surveillance environnementale devraient être mises en place autour des sites d’implantation, en particulier sur les sols cultivables (qu’ils soient présentement cultivés, ou non).
Selon les mondialistes du GIEC (de l’ONU, en fait), la fameuse « transition énergétique » passe, selon leurs préférences importées ici par des collaborateurs locaux (comme les CAQuistes), par l’énergie éolienne.
Cependant, cette transition ne doit pas se faire au détriment de la santé des sols agricoles et de la qualité environnementale des territoires ruraux.
La pollution par les plastiques générée par les pales d’éoliennes représente un risque sérieux, encore trop méconnu, qu’il faut immédiatement prendre en compte pour éviter que les terres agricoles précieuses du Québec ne deviennent les victimes silencieuses de cette forme de contamination.
Une vigilance accrue, une recherche ciblée et une réglementation adaptée sont indispensables pour équilibrer l’esprit d’un développement véritablement durable (par opposition au « green washing » mondialiste de l’ONU) et protéger les bases-mêmes de notre production alimentaire future.
Pour faciliter vos propres recherches sur ce thème, voici quelques sources scientifiques et informatives que vous pouvez utiliser en lien avec la dispersion de micro-plastiques issus des pales d’éoliennes et les impacts possibles sur les sols, notamment agricoles:
Ces sources permettent de soutenir la thèse selon laquelle les pales d’éoliennes sont une source émergente de microplastiques pouvant contaminer les sols et les environnements avoisinants, ce qui est particulièrement préoccupant pour les terres agricoles situées près des parcs éoliens au Québec.
D’ailleurs, nous serons de plus en plus nombreux à penser à ça lorsqu’on verra ces éoliennes géantes dans les paysages de nos campagnes.
Les classes politiques doivent agir promptement pour mettre fin à cette pollution qui touche directement des millions de Québécois, d’une manière ou d’une autre parce que les plastiques, eux sont persistants, dans notre environnement… et très difficiles à « nettoyer ».